Les pêcheurs de Gaza luttent pour nourrir leurs familles

gaza human appeal

Mercredi 3 mai, les rapports ont démontré que les restrictions qui pèsent sur les pêcheurs Palestiniens vivant à Gaza ont été assouplies, leur permettant de naviguer sur 3 km supplémentaires en dehors du littoral. Ils étaient auparavant autorisés à naviguer seulement à 6 kilomètres des territoires palestiniens, mais ils peuvent à présent aller jusqu’à 9 km. Selon des sources provenant du gouvernement Israélien, cette mesure ne durera que jusqu’à fin juin, et ne s’appliquera qu’à la moitié due la région sud de la bande de Gaza.

Bien que l’extension temporaire du territoire marin accessible par les pêcheurs de Gaza aura un impact positif à court terme, les acteurs du secteur de la pêche feront encore face à des risques majeurs en mer.

En 2016, 126 incidents de nature violente ont été dénombrés, lors desquels le feu a été ouvert sur des pêcheurs, pris pour cible par des vaisseaux militaires. Selon le Centre Palestinien des Droits de l’Homme, 12 pêcheurs ont été blessés l’année dernière et 7 bateaux de pêche ont été la cible de tirs militaires.

Les pêcheurs de Gaza affrontent discrimination et violence

Même lorsque les pêcheurs palestiniens respectent les limites imposées, ils ne sont pas en sécurité. Les arrestations et les harcèlements sont choses communes, et il réside des rapports montrant que des pêcheurs ont été traités comme des criminels malgré le fait qu’ils soient restés dans la zone de pêche autorisée.

Le nombre de pêcheurs déclarés à Gaza a chuté d’environ 10 000 en 2000, jusqu’à 4000 aujourd’hui. On estime à plus de 50 000 personnes, principalement enfants et personnes âgées, comptent sur ces pêcheurs pour survivre. La zone limitée sur laquelle les pêcheurs de Gaza sont autorisés à travailler a, en conséquence, causé de sérieux problèmes de surpêche et un énorme épuisement dans les piscicultures.

A Gaza, 95% des pêcheurs vivent en dessous du seuil de pauvreté. Ils sont contraints de compter sur des prêts et sur l’aide humanitaire pour survivre. Ils font face à des restrictions strictes d’accès à la mer, à l’exportation et au déplacement de matériel de construction brute à l’intérieur de la bande de Gaza, ce qui signifie que les pêcheurs sont souvent dans l’incapacité de réparer leurs bateaux endommagés ou de trouver des pièces de rechanges essentielles.

Sans le matériel nécessaire pour réparer leurs bateaux, les pêcheurs ne peuvent plus travailler et ne peuvent donc pas nourrir leurs familles.

Faim et pauvreté dans la bande de Gaza

Le chômage est un problème majeur en Palestine. Depuis l’escalade de violence en 2014, le chômage à Gaza s’élève à 43% et à un taux record de 67% chez les jeunes. Environ 40% de tous les palestiniens de la bande de Gaza vivent en dessous du seuil de pauvreté et les revenus du secteur agricole ont chuté de 31% depuis 2013, selon les Nations Unies.

Selon Les données du Programme Mondial Alimentaire, 50% des habitants de Gaza n’ont pas suffisamment de ressources alimentaires. Les 4000 personnes couramment employées par le secteur de la pêche, ont, en moyenne, une famille de 6 qui compte sur eux. Leurs moyens de subsistance ont été détruits par violence et par de lourdes restrictions.

Ce que vous pouvez faire pour les aider

Les pêcheurs de Gaza et leurs familles ont besoin de notre aide plus que jamais.

Avec un stock de pêche dans la zone autorisée qui s’épuise de plus en plus, il est évident que les familles des pêcheurs feront face à des conditions de vie de plus en plus terribles. Human Appeal a travaillé avec les pêcheurs de Gaza pour leur délivrer de nouveaux équipements, incluant des filets de pêches, des cannes à pêches et des générateurs.

Grâce au généreux soutien de nos donateurs, nous avons pu réparer les bateaux de pêche endommagés et nous assurer que les pêcheurs étaient dans la capacité de continuer leur travail.

Préparez-vous au mois sacré du Ramadan en faisant un don à cette magnifique cause et réalisez une Sadaqah Jariyah. Vous pouvez aider les familles nécessiteuses des pêcheurs de Gaza aujourd’hui.

C’est le bon moment pour faire un don.

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